Les premiers "états généraux" des "Bonnets Rouges - Bonnedoù Ruz" se sont tenus le 8 mars 2014, à Morlaix/Montroulez. 5000 Bonnets Rouges ont participé à ce formidable "bouillonnement démocratique" breton.
14 000 doléances synthétisées en 4 grandes catégories :
- Les cris : "coups de gueule", comme "re zo re" ou "banquiers pourris".
- Les témoignages sur une situation personnelle alarmante ou émouvante.
- Les revendications adressées aux institutions, aux puissances économiques (grande distribution) ou financières (banques).
- Les pratiques responsables.
Des tags (mots récurrents) qui identifient une revendication : "un statut pour la Bretagne", "fiscalité et écotaxe", "réunification de la Bretagne", "emploi", "identité bretonne"...
Au final 11 revendications, clairement affirmées :
- Maintenir la gratuité des routes en Bretagne et supprimer définitivement l’écotaxe.
- Libérer les énergies et soutenir l’emploi par l’allègement des charges et des contraintes administratives.
- En finir avec le dumping social et les distorsions de concurrence en Europe.
- Relocaliser les décisions et les pouvoirs économiques en Bretagne.
- Développer des infrastructures et des modes alternatifs de transport avec un rééquilibrage Ouest/Est.
- Appropriation par les Bretons de la filière énergie et développement des énergies renouvelables.
- Relocaliser la finance.
- Officialiser la langue et la culture bretonnes.
- Renforcer l’expérimentation, le dialogue, la transparence et le « vivre ensemble » en Bretagne.
- Doter la Bretagne de ses propres médias audiovisuels et numériques.
- Une Bretagne forte à 5 départements avec relocalisation des décisions politiques.
Voilà ce que sont les revendications des Bretons, nous ne lâcherons rien. Désormais, la Bretagne est dotée d'un programme politique.